Le clown, de question en question

Toujours un peu en suspens ! Dans un état latent.
Sur scène, pas de réponse, que des questions.
Mineur de fond, en quelque sorte. Qu’est-ce qu’on va trouver ?
L’inattendu, l’inespéré.
À bientôt, pour un travail dans les profondeurs.
Dans l’étonnement d’un réel qui nous révèle.
Le clown, de question en question.

Des duos, des trios et toute la bande.
Comment vivre avec ce qui est là ?
Le presque rien ?
Observer les choses telles qu’elles sont, telles qu’elles se présentent ?
Se poser les questions : qu’est-ce que ça fait là ?
Puis : qu’est-ce que ça va devenir ?
Comment être et rester au plus proche de soi ?
Comment faire des aller-retour entre le dehors et le dedans de soi et être capable d’exprimer par une écriture au plateau faite de gestes, de sons, de mots, ce que l’on perçoit qui joue déjà ?
Comment être au plus proche de l’histoire qui se raconte effectivement ?
Et non (seulement) celle que l’on croit raconter ?
Il s’agit de lire ce qui est donné à voir et à entendre, en temps réel. Juste ça, ce qui est donné à voir et à entendre.
Puis s’exercer, par étirements, par répétitions, à laisser la transformation opérer et observer comment les gestes, les sons, les mots finissent par raconter quelque chose d’absolument inespéré.
Ne pas en rester à l’état d’idée.
Travailler l’exactitude des signes, pour être lisible.
Cultiver l’étonnement, être sidéré-e de ce que l’on produit.

Vincent Rouche

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